Faune

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II. Mammifères domestiques

- Le chat

D'après la légende, populaire chez les Bretons, de création dualiste, Dieu a fait le cheval, et le Diable l'âne;
Dieu a fait la vache, et le Diable la chèvre;
Dieu a fait le taureau, et le diable le bouc.
En Poitou, où semble subsister la tradition, beaucoup plus effacée qu'en Bretagne, d'une concurrence entre le génie du bien et celui du mal, quand Dieu voulut créer le chat, le Diable lui dit :

« Tu feras le chat si tu veux, mais sa tête sera à moi. »

Aussi la tête du chat appartient-elle au Diable, tandis que le reste du corps est à Dieu.

 

On dit assez communément en Haute-Bretagne que jadis les chats avaient des cornes, mais qu'ils les ont vendues pour aller boire, suivant d'autres, afin de se procurer du poisson, pour lequel ils ont un goût très prononcé;
on raconte même en quelles circonstances ils conclurent ce marché :
au temps où les bœufs et les vaches étaient encore dépourvus de cornes, un poissonnier qui passait avec sa charrette attelée d'un bœuf près d'une croix, autour de laquelle dansait une bande de chats, les vit interrompre leur divertissement, entourer sa voiture et lui demander du poisson;
le pêcheur répondit qu'il leur donnerait tout son chargement s'ils voulaient lui céder leurs cornes.
Les chats s'empressèrent de les déposer dans la charrette qui en fut bientôt remplie.
Il en plaça deux au front de son bœuf, et de retour chez lui, il en mit aussi une paire à ses vaches;
il vendit les autres aux voisins.
Les bœufs et les vaches ont toujours eu des cornes depuis cette époque;
mais elles n'ont pas repoussé sur le front des chats.

 

Voici, suivant les paysans du Rouergue, à la suite de quelle circonstance les chats ont pris l'habitude de se secouer après avoir mangé :
autrefois les rats parvinrent, par surprise, à faire avaler au chat un grelot caché dans un morceau de viande, et dès qu'il se mettait en campagne, les rats avertis se réfugiaient dans leurs trous.
Les chats, furieux, résolurent d'immoler leur congénère dont l'estomac contenait une sonnette.
Depuis, chaque fois qu'ils mangent, ils ne manquent jamais de secouer les morceaux de peur d'absorber un autre grelot.

 

On n'a pas relevé d'explication populaire des miaulements des chattes amoureuses;
il est vraisemblable pourtant qu'il en existe, et il ne serait pas impossible que la facétie suivante ait été empruntée à la tradition :
« La raison pourquoy les chattes crient si furieusement quand le matou les recherchent, c'est qu'ils sçavent l'antipathie qu'il y a entre le chat et le rat, et de peur que le matou ne s'en aille de leur compagnie, si de fortune un rat luy venoit au devant, la femelle crie et se tourmente afin d'avertir le rat. »

 

Les chats figurent parmi les bêtes Croquemitaines dont on menace les enfants pour les détourner de certains actes ou pour qu'ils n'aillent pas dans des endroits dangereux.
En Eure-et-Loir, pour les empêcher de descendre à la cave ou de monter au grenier, on leur fait croire qu'ils y verront des chats à deux queues, ce dont ils ont une peur extrême.

 

 

« Poilu ! Gros mouflu ! Crevé ! Châtré ! Je te crèverai ! Je t'étriperai ! »
Voici comment on interprète, en Basse-Normandie, les propos de deux matous qui se rencontrent et se querellent :
« Où allez-vous ?
— Voir la femme à vous.
— Voir la femme à moi ! rouah !
»
Et ils tombent l'un sur l'autre à coups de griffes.
En Haute-Bretagne, ils disent :
« Marca… ou… a… ou, pourqua q'tu viens chez nou-ous ?
— Qué qu'ça te fout !
»
En Basse-Bretagne, le chat en ronronnant, avoue un de ses défauts dont on l'accuse habituellement :
« De race en race,
mon père est voleur et je le suis aussi.
»

 

Voici la raison invoquée au XVème siècle pour la mutilation de la queue des chats;
« Qui vœult enlever les aguetz et perilz de son chat, si lui coupe tout jus une paulme de sa queue; car, après que il a quatre ans, il pense nuyt et jour comme il porra son maistre estrangler. »

 

Le préjugé suivant lequel il est imprudent de désigner un animal par son nom s'applique rarement à ceux qui sont domestiqués;
cependant les Dieppois défendent de parler de chat sur leurs barques.

En Wallonie, on dit que si un chat vient se faire caresser par une personne qu'il ne connaît pas, celle-ci sera certainement trahie;
si c'est un chien au contraire, elle peut compter sur la fidélité de son ami ou de son amie.

 

En plusieurs endroits, et même à Paris, existait l'usage de placer des chats dans un sac ou dans un muid et de les brûler dans le feu de la Saint-Jean;
à Metz, il ne fut aboli qu'en 1765, et dans la Meurthe il s'est perpétué jusqu'à nos jours.
Aux environs de Saumur, le dimanche des Brandons, les enfants qui font la quête du combustible destiné à faire la borde portent un chat attaché au bout d'une perche;
celle-ci est plantée ensuite au milieu du feu, et la pauvre bête périt brûlée.

 

Certaines observances sont en relation avec le poil des animaux.
Dans le Loiret, les chats, dont on a coupé la moustache, ne prennent plus de souris;
à Nantes et dans la Beauce , ils ne les sentent plus;
en Anjou, ils ne voient pas clair la nuit.

 

On sait que l'on met le nez du chat dans ses ordures pour l'empêcher de les renouveler.
Ce procédé était connu au XVème siècle, où on l'appliquait à un autre défaut :
« Qui tient un chat larron, et il est pris en present meffait, l'en lui doibt frotter son museau à ce qu'il a dommagié, et par trois fois, et jamais plus ne s'i vouldra rembattre. »

 

En Poitou, pour qu'un chat soit bon, il faut qu'il ait été volé;
en Haute-Bretagne qu'il soit voleur.


Les pronostics météorologiques tirés des gestes des animaux familiers sont nombreux.
Au XVème siècle, lorsque assis sur une fenêtre au soleil, il léchait son derrière et levait la patte au-dessus de l'oreille, il devait pleuvoir dans la journée.

 

Dans le Finistère, on prétend que si l'on veut tenir une chose secrète, il faut se garder d'en parler devant un chat;
lors même qu'il semble endormi, il ne perd pas un mot de la conversation.

 

Suivant une superstition générale, la fille qui marche sur la queue d'un chat ne trouvera pas d'épouseur de toute l'année, ou son mariage est retardé d'un an.

 

- Le chien

La singulière habitude qu'ont les chiens de se flairer au derrière lorsqu'ils se rencontrent est trop curieuse pour ne pas avoir été l'objet d'explications populaires;
C'est à une légende bien antérieure au siècle d'Auguste que Phèdre emprunta le sujet de sa fable;
ceux qui furent envoyés en ambassade au maître des Dieux pour demander une condition plus douce eurent si peur lorsqu'ils se trouvèrent devant lui, qu'ils firent des crottes dans l'Olympe.
On choisit d'autres ambassadeurs auxquels on parfuma l'anus;
aussi effrayés que les premiers, ils souillèrent le palais des dieux et ne revinrent jamais.
Leurs commettants les attendent toujours; aussi lorsqu'ils voient un chien, il vont lui flairer le derrière pour savoir si ce n'est pas un de leur députés qui revient.

D'après d'autres récits, les chiens se livrent à cet acte singulier pour essayer de rentrer en possession de papiers importants pour eux, qui ont été égarés.
Au cours d'une famine, ils envoyèrent un ambassadeur au roi pour implorer des secours.
Le délégué rencontrant une charogne la dévora, et quand il entra au palais, il puait tellement qu'il fut chassé à coups de bâton.
Mais comme il était rusé, il raconta à l'assemblée que le roi, touché des malheurs de la race canine, lui avait donné une charte stipulant que désormais les chiens pourraient aller chercher dans les boucheries la viande qui leur était nécessaire.
Malheureusement, il avait eu tellement faim en revenant qu'il avait dévoré la charte pour sauver sa vie.

Une autre habitude caractéristique des chiens a aussi suggéré des explications.
A une question facétieuse faite par son maître,Tabarin répond que si les chiens lèvent la patte, lorsqu'ils sont près d'un mur, c'est afin de l'appuyer s'il venait à tomber.
En divers pays de France, on dit que tel est en effet leur but, depuis qu'autrefois toute une troupe de chiens qui arrosaient une muraille furent écrasés par sa chute;
c'est à la suite de cet accident que les mères chiennes ont appris ce geste à leurs enfants.

 

Le rôle augural des cris des animaux est encore considérable.
Le hurlement des chiens est pour beaucoup d'habitants des campagnes et même des villes un sujet de terreur, comme au XVème siècle, où l'on disait :
« Quand on oit chiens uller, on doit estoupper ses oreilles, car ilz apportent mauvaises nouvelles. »
Ils pronostiquent surtout le trépas, et si on a un parent alité au logis ou même au loin, on dit parfois qu'ils aboient sa mort;
dans les Ardennes, le chien qui hurle avec obstination devant une maison est l'avant-coureur d'un décès, lors même que personne n'y serait indisposé.
En Poitou, la bergère dont le chien aboie en rêvant se croit assurée de voir le dimanche son amoureux venir du côté où il a la tête tournée.

 

L'usage de mutiler la queue des chats et des chiens est à peu près général;
ceux qui le pratiquent en donnent des raisons qui tantôt se rattachent à une prétendue hygiène, tantôt à une sauvegarde contre la sorcellerie.
En Haute-Bretagne, dans le Perche, en Wallonie, on ampute la queue des chiens pour enlever le ver qui s'y trouve et qui causerait leur mort.

 

En Poitou, pour qu'un chien de berger soit bon, on doit, quand il est jeune, le faire tourner sept fois autour de sa tête en le tenant par la queue.

 

En Bretagne , le chien qui se roule annonce du vent;
s'il mord l'herbe, il pleuvra;
dans les Vosges, à l'approche d'un ouragan, il a le museau en l'air;
les bêtes à cornes reniflent, les vaches mettent plus de temps à boire que d'habitude et se laissent traire plus facilement, les ânes chauvissent les oreilles et braient lamentablement.

 

Suivant une croyance, surtout relevée dans les villes, les excréments des bêtes portent chance à la maison, et, plus rarement aux personnes.
Le boutiquier girondin qui voit un chien faire ses nécessités le long de sa devanture doit toucher aussitôt sa poche pour argenter toute la journée;
s'il le chasse, sa vente sera mauvaise.
A Marseille, lorsqu'un chien arrose une femme enceinte, elle aura un garçon.

 

On établit parfois une sorte de relation entre le décès de certains animaux et la santé ou la chance des gens.
En plusieurs endroits, on redoutait des chiens fantastiques :
à Guernesey, le chien Bodu qui était tout noir annonçait quelque malheur, de même que Tchico, le chien des trépassés.
En Corse où les morts apparaissent quelquefois la nuit, sur la place publique, dans leur bière entourée de cierges, on voit toujours le chien du défunt à côté du cercueil.

 

- Le bœuf, la vache

Une légende wallonne explique d'une façon ingénieuse pourquoi le bœuf marche avec une sage lenteur.
Dès que l'homme le vit, il se rendit compte de sa force et l'employa à traîner des objets pesants;
le bœuf docile à la voix de son maître enlevait d'un pas rapide les plus lourds fardeaux.

Cependant, après de longues années de labeur, il demanda à son conducteur quand il pourrait enfin se reposer :
« jamais, répondit l'homme; tu travailleras jusqu'à la fin de tes jours.
— S'il en est ainsi, répondit le bœuf, je ne me hâterai plus désormais. »

Les animaux domestiques ont, comme les chrétiens, des jours fériés.
Dans le Morbihan, les bœufs n'ont pas de force, et si on les faisait travailler, ils crèveraient dans l'année.

A Marseille, lorsqu'on promenait le bœuf qui devait figurer à la Fête-Dieu, les marchands étaient ravis s'il entrait dans leur magasin, encore plus s'il y laissait quelque grosse ordure;
cela leur présageait quelque bonne aubaine dans l'année.

En Poitou, on remarque la position des bêtes dans leur écurie :
quand les bœufs ou les vaches sont couchés sur le même côté, le fils ou la fille de la maison ne sera pas longtemps avant d'être marié.

Les bêtes de l'étable font pendant la nuit de Noël certains actes merveilleux;
en Auxois, les vaches se détachent toutes seules,
en Haute-Bretagne, les ânes s'agenouillent à minuit sonnant,
en Dauphiné, en Touraine les bœufs au moment de l'Elevation;
suivant une croyance plus générale, ils prennent cette position pendant toute la messe, mais il est dangereux d'aller les regarder;
dans le Gers, au contraire, ce sont les bêtes qui sont exposées à crever, si on viole cette défense.

 

Les paysans, témoins des beuglements douloureux que font entendre les vaches lorsqu'on leur enlève leur progéniture, se sont ingéniés à adoucir leur chagrin par des procédés assez variés.

En Poitou, on donne à manger à la mère un peu de poil de la queue de son veau, enveloppé dans une feuille de chou;
dans l'Allier, trois poils dans une feuille de vigne.
En Lorraine et dans le Loiret, on fait sortir le veau à reculons de l'étable.

On s'est moins occupé des veaux privés de leur mère;
cependant on croit, en Lorraine, qu'ils ne tardent pas à l'oublier quand ils ont mangé quelques poils coupés au bout de sa queue.

 

- Le cheval

Suivant une croyance assez répandue, basée, comme beaucoup d'autres, sur le besoin d'explication, les animaux dont la force est supérieure à celle de l'homme lui obéissent parce que leur œil le lui fait voir beaucoup plus gros qu'il ne l'est en réalité.
Les paysans de Beauce et ceux du Loiret disent qu'aux yeux du cheval l'homme parait un géant, et que ce quadrupède voit tous les objets avec un fort grossissement.

 

Voici quelques superstitions relatives aux chevaux.

Dans les Ardennes, toucher aux rênes d'un cheval en l'absence de son propriétaire porte malheur.

En Wallonie, le cheval qui hennit annonce du beau temps.

Dans la Fandre française, en cas de décès dans la famille, il faut aller immédiatement à l'écurie et en faire part à tous les chevaux et aux juments en particulier;
si l'on négligeait cette coutume, les chevaux seraient en danger de mort pendant un an et les juments pleines avorteraient presque certainement.

Dans l'Yonne, on ne doit pas se servir des chevaux le jour du décès du maître ou de la maîtresse.

Vers 1830, dans le Finistère, on ne donnait jamais un coup de fouet à ceux qui traînaient un corbillard;
s'ils sarrêtaient, on attendait qu'ils se remettent en marche, et l'on essayait seulement de les y déterminer par des paroles.
En Hainaut ceux qui transportent un mort transpirent toujours.

 

Plusieurs observances suivent l'accouplement; celle qui consiste à frapper la femelle est assez usitée.
Dans la Côte-d'Or, on donne un coup de bâton sur la hanche de la jument

 

Voici un procédé en usage au XVème siècle pour adoucir un cheval rétif au dressage.
« Quand vous veez un cheval si terrible qu'il ne veult souffrir qu'on monte sur luy, ou ne veult entrer en navire ou sur un pont, dites-luy en l'oreille ces paroles :
" Cheval, aussi vray que meschine de prestre est cheval au dyable, tu veuilles souffrir que je monte sur toi. "
Et tantost il sera paisible et un ferez vostre volonté.
»

 

- L'âne

On croit, en Eure-et-Loir, que l'âne, en raison de son rôle dans la légende, n'est jamais atteint par la foudre;
mais en Corse, les chiens l'attirent.

Suivant un proverbe poitevin, l'âne garde longtemps un coup de pied à son maître, c'est-à-dire, il a beaucoup de rancune.

L'usage d'admettre les animaux dans les églises était assez fréquent autrefois :
au Moyen-Age, l'âne y prenait part à une cérémonie pendant laquelle on récitait une prose en son honneur.
Cette fête est tombée depuis longtemps en désuétude;
mais jusqu'à une époque récente, des bœufs ou des agneaux ont pu entrer, à des jours déterminés, dans les temples catholiques.

En divers pays, et notamment en Bretagne, on prétend qu'il est bien plus dangereux de tomber d'un âne que d'un cheval.
Au XVème siècle, on en donnait cette explication :
« Oncques homme sage ne monta sur asne, pour l'onneur de Nostre Seigneur, qui dessus monta, mais tresbien sur cheval, car qui chiet de l'asne il dist criève, et qui chiet de cheval il dit liève. »

Dans les Vosges, une bague faite avec un morceau de corne blanche provenant du pied d'un âne est excellente contre l'épilepsie.

 

- La chèvre

On prétend, en Ille-et-Vilaine, que les enfants élevés avec du lait de chèvre sont lestes et sautent comme l'animal qui les a nourris.
Cette croyance était courante autrefois :
le médecin Joubert qui la rapporte parle d'une fille qui, pour cette raison, voulait toujours grimper et sauteler;
il ajoute qu'on disait que ceux qui, adultes, en abusent, en usent longuement, deviennent si remuants qu'ils ne font que sauter, danser, monter et courir.

 

Sitôt la saillie de la chèvre achevée, la paysanne du Morvan lui donne un bon coup de bâton sur l'échine, assurant ainsi par cette pratique une bonne fécondation de l'animal.

 

Dans le canton de Saint-Michel de Maurienne, le cercueil d'un chef de famille est suivi par une chèvre que la faim fait bêler, et qu'on abandonne ensuite au curé.

 

C'est la chèvre qui a appris au tailleur à faire les aiguillettes;
un jour que l'un d'eux était embarrassé, une chèvre lui cria :
« De biais ! de biais ! »

 

Au XVIIème siècle, la chèvre vue le matin présageait du bonheur.

 

- Le mouton

Dans la Flandre française, on croit s'assurer la chance en passant la main sur un mouton.

Dans plusieurs parties du Nord et de l'Est, croiser un troupeau de moutons lorsqu'on se rend en visite, ou qu'on sollicite quelque chose, présage qu'on sera bien reçu.

A Liège, la jeune fille qui voit venir neuf moutons, épousera le premier jeune homme qui lui tendra la main, qui la regardera ou lui adressera la parole.

 

- Le cochon

Dans l'Yonne, la femme qui mène sa truie au mâle, doit être à jeun, tourner la poche de son tablier à l'envers, et ne cesser de répéter tout le long du chemin :
« Dix coichons, quate coches »,
sans quoi la portée qu'elle veut avoir ne réussirait pas.

Dans la Côte-d'Or, le conducteur de la truie doit mettre un sabot et un soulier;
dans le Maine, s'il vient à blasphémer, les petits porcs viennent au monde tachés de noir.

En Poitou, la portée comprendra plus de mâles que de femelles si la fille qui conduit la truie pense aux garçons.

 

On dit en Hainaut que le porc reconnaît le boucher qui va le tuer, et dès qu'il l'aperçoit, il donne les marques de la plus grande frayeur.
Il retient son sang si un spectateur dit :
« Pauvre bête ! »
et en prononçant ces paroles, on le fait souffrir davantage.

On croit en plusieurs pays que l'anatomie du cochon présente un rapport considérable avec celle de l'homme.


Suite…


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