Origine : Haut-Vivarais
Année de l'arrangement : 2008
Les trois capitaines
Dessous le rosier blanc La belle se promène, |
bis |
Blanche comme la neige,
Belle comme le jour.
Sont trois jeun's capitaines, Tous trois lui font la cour. |
bis |
Le plus jeune des trois
La prend par sa main blanche :
— Montez, montez, la belle,
Dessus mon cheval gris;
A la vill' j'vous emmène
Dans un hôtellerie.
N'en fur'nt pas arrivés,
L'hôtesse lui demande :
— Et's-vous ici par force
Ou bien pour vos plaisirs ?
— Je suis ici par force
Et non pour mes plaisirs.
A l'heure du souper
La bell' ne mangeait guère :
— Mangez, mangez, la belle,
Avec trois capitaines
Vous passerez la nuit.
Au milieu du souper
La belle tomba morte. (bis)
Sans pouvoir revenir.
Les jeunes capitaines
S'en sont bien repentis.
— Où l'enterrerons-nous
Cette belle princesse ?
Au jardin de son père
Où l'y a des fleurs de lys.
Nous prierons Dieu pour elle,
Qu'elle aille au paradis.
Mais au bout de trois jours
Son père s'y promène :
— Ouvrez, ouvrez, mon père,
Venez me délivrer.
J'ai fait trois jours la morte
Pour mon honneur sauver.
Source : Joannès Dufaud - Chansons anciennes du Haut-Vivarais, vol. II page 49
Chanson recueillie auprès de M. Régis Gache, de Saint-Symphorien.
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