Origine : Basse-Bretagne
Année de l'arrangement : 2007
Je mets ma confiance
Je mets ma confiance,
Vierge, en votre secours,
Servez-moi de défense,
Prenez soin de mes jours !
Et quand ma dernière heure
Viendra fixer mon sort,
Oh ! faites que je meure
De la plus sainte mort !
2.
A votre bienveillance,
O Mère, j'ai recours :
Soyez mon assistance
Sur terre, tous les jours !
Là-haut, dans la lumière,
O Reine des élus,
Offrez notre prière
A votre doux Jésus !
3.
C'est vous, bonne Marie,
L'asile des pécheurs :
Calmez, je vous en prie,
Les craintes de nos cœurs !
O Mère de mon Juge,
Parlez au divin Roi !
Vous êtes mon refuge :
Priez Jésus pour moi !
4
Profonde est ma misère :
Daignez me secourir,
O Vous par qui j'espère
Bien vivre et bien mourir !
O Vierge maternelle,
Veillez sur votre enfant !
Je vous serai fidéle
Jusqu'au dernier instant !
5.
Je veux toujours vous plaire,
O Mère du Seigneur !
Mon cœur ne veut rien faire
Qui blesse votre honneur !
Je veux, à votre image,
Servir Dieu chaque jour,
Et puis vous rendre hommage,
Au ciel, avec amour !
Source : Julien Tiersot "La chanson populaire et les écrivains romantiques" page 30
Cantique populaire qui figure dans plusieurs recueils dits : Cantiques de mission, imprimés au 18e siècle dans plusieurs villes de l'Ouest.
Il a, ainsi que d'autres, été traduit en bas-breton et inséré sous cette forme dans les recueils à l'usage des diocèses de Quimper et de Saint-Brieuc.
La version ci-dessus a été publiée par le chanoine Bargillat dans un recueil de Cinquantes cantiques populaires (Quimper, 1922).
Il semblerait que ce soit ce chant qui ouvrit à Chateaubriand, son âme au sentiment du lyrisme.
(J. Tiersot)
On trouve ce chant dans le Barzaz-Breiz, page 381, éd. du Layer, sous le titre : Ened Rosporden (Le Carnaval de Rosporden).
La musique est à peu près la même, le texte complètement différent relate des faits dramatiques survenus pendant le Carnaval.