Origine : Ardèche (Molines)
Année de l'arrangement : 2004


 

Oh Montagne que tu es haute

(Chant des ouvrières de la soie)


(Oh) Montagne que tu es haute
Tu m'empêches de voir le jour
Tu m'empêches de voir ma mie
D'autres amants lui font la cour.

 

2.
Réveillez-vous, belle endormie
Réveillez-vous car il est jour.
Mettez votre cœur en fenêtre
Vous entendrez parler de vous.

 

3.
Je ne dors pas lorsque je veille
Toute la nuit je pense à vous
Mais vers minuit mon cœur s'éveille
Mon cher amour marions-nous !

 

4.
Si la belle s'est endormie
Entre les bras de son amant
Mon cher amant qui la regarde
Les yeux brillants, son cœur mourant.

 

5.
Si les étoiles sont brillantes
Et le soleil ravissant
Les jolis yeux de ma maîtresse
Y sont encore plus charmants.

 

6.
J'entends tambour
J'entends trompette
J'entends le son du violon
J'entends la voix de ma maîtresse
Qui est là-bas dans ce vallon.

 

7.
Pauvre jeune homme tu es à plaindre
Tu fais la cour, tu perds ton temps
Tu fais la cour à une blonde
Qu'à tout moment change d'amant.


8.
Que les étoiles sont brillantes
Et le soleil ravissant
Mais les beaux yeux de ma maîtresse
Sont bien encore plus charmants.


Source : Les chants de la soie - Atlas sonore Rhône-Alpes 7 (Cmtra, 1993) Cassette audio

Collectage effectué en 1978 auprès de Mme Tallaron de Molines,
par Christian Oller, S. Béraud-Williams, D. et A. Laperche.

Original (extrait) : MP3

 

Voir un regroupement de chansons apparentées : (Réveillez-vous belle endormie)