Origine : Béarn
Année de l'arrangement : 2015


 

Un soir que les bergers


Un soir que les bergers rassemblés dans la lande,
Surveillaient leurs troupeaux à l'heure de la minuit,
Ils virent tout à coup une clarté si grande,
Que celle d'un beau jour qui luit. (bis)

 

2.
Ils eurent grande peur lorsqu'un Ange de gloire,
Tout brillant de clarté, envoyé par les Cieux,
Ayant autour de lui des palmes de victoire,
Vint à se présenter à leurs yeux. (bis)

 

3.
"Ne craignez point, bergers," dit l'Ange. "Dieu m'envoie
Par ses ordres exprès je viens du haut des cieux
Vous annoncer la paix et la plus grande joie
Qu'on eut jamais en ces bas lieux.

 

4.
Un sauveur vous est né sous une forme humaine ;
Pour vous Il a voulu se faire tout petit.
Bergers, vous le verrez dans la ville prochaine,
La ville du grand roi David.

 

5.
Il est dans un crèche au jour de sa naissance,
N'ayant autour de lui que ses pauvres parents,
N'attendez pas de voir cette magnificence
Qu'on voit autour des rois du temps."

 

6.
A ce discours charmant, ils restent sans paroles ;
L'ange chantant un air des plus mélodieux,
S'élève peu à peu, et les quittant s'envole
Vers la grande voute des cieux.


Source : J.-L. Domalain, Chansons traditionnelles des provinces de France, page 23

Se trouve dans : Léon Roques, 40 Noëls anciens, page 26.