Origine : Anjou (Montjean)
Année de l'arrangement : 1986
Quand Marion va-t-au moulin
2.
Quand le meunier la vit venir,
De rire n'a pu se tenir.
— Attachez là votre âne,
A l'âne ! (ter)
Attachez là votre âne Martin
Pour aller au moulin !
3.
Pendant que le grain se moulait,
L'meunier, la Marion caressait.
Le louq a mangé l'âne,
A l'âne ! (ter)
Le louq a mangé l'âne Martin…
4.
— Meunier, meunier, tu as grand tort;
Tu m'as caressée, l'âne est mort !
Tu m'y rach't'ras un âne,
A l'âne ! (ter)
Tu m'y rach't'ras un âne Martin…
5.
— J'ai dix écus dans mon gousset;
Prends-en trois, il en rest'ra sept !
Tu t'y rach't'ras un âne !
A l'âne ! (ter)
Tu t'y rach't'ras un âne Martin…
6.
Quand son père la voit venir,
De colèr' n'a pu se tenir :
— Ça n'est point ça noutr' âne,
A l'âne ! (ter)
Ça n'est point ça noutr' âne Martin…
7.
Noutr' âne avait les quat' pieds blancs,
Les deux oreill' en relevant,
Le bout de la queue noire,
A boire ! (ter)
Le bout de la queue noire, Martin…
8.
— Ne sais-tu pas, pauvre nigaud,
Que les vieill's ân' changent de peau ?
C'est ce qu'a fait noutr' âne,
A l'âne ! (ter)
C'est ce qu'a fait noutr' âne Martin
Qui allait au moulin !
Source : Joseph Canteloube - Anthologie des Chants
Populaires Français, t. 4 page 243
Origine : François Simon, Chansons populaires de l'Anjou, page 491
Chanté à Angers par Victor Oger, de Montjean.
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