Origine : Chants compagnonniques
Année de l'arrangement : 2020


 

Depuis Paris jusqu'à Valence


Texte absent…

extrait audio (MP3)


Source : Chants compagnonniques, LP 33t. B2

Indication : Chanson de chantier des tailleurs de pierre
recueillie par Périgord Cœur Loyal
Chanté par M. Wion

 

Depuis Paris jusqu'à Valence,
J'ai fait cent lieues sans travailler,
Depuis Paris, petite ville,
À Montpellier, bien renommée.

Tout en entrant dedans la ville,
J'entends les compagnons chanter.
Bien le bonjour, tailleurs de pierre !
Et vous le maître de chantier.

N'auriez-vous pas ouvrage à faire,
Pour un compagnon étranger ?
Mais si, mais si, répond le maître,
pourvu qu'il sache travailler...

Prends donc ta pierre sur la place,
Et ton marteau : va la tailler !
Il prend sa pierre et il la pique,
La fait pareille à un papier.

Le bourgeois dit à la bourgeoise :
Ah ! mon Dieu ! Quel bon ouvrier !
Nous avons notre fille aînée,
S'il la veut, faut la lui donner.

La fille prend sa quenouillette,
Sur le chantier, s'en va filer :
Bien le bonjour, tailleur de pierre !
Voulez-vous pas vous marier ?

Je vous remercie, Demoiselle,
De l'honneur que vous me faisez.
Mais j'ai mon Tour de France à faire,
S'il plaît à Dieu, le finirai.

source texte : https://pierres-info.fr/les_chansons/index.html

Le Chansonnier des Compagnons du Devoir indique pour ce chant :

Recueilli par Abel Boyer Périgord Cœur Loyal, Compagnon Maréchal-ferrand du Devoir.
Elle lui fut dictée par un vieil ouvrier tailleur de pierre, à Paris en 1908.
Le texte proposé est un peu différent.