Origine : Bourgogne (Bresse)
Année de l'arrangement : 1982

 

Quand le bonhomm'


Quand le bonhom' revint du bois, (bis)
Trouva sa femme ivre,
Oui, ma foi ! Oui, mon âme, oui !
Trouva sa femme ivre, oui !

 

2.
— Ma pauvre femme, qu'as-tu donc ? (bis)
— J'ai un grand mal de tête,
Oui, ma foi ! Oui, mon âme, oui !
J'ai un grand mal de tête, oui !

 

3.
— Il est venu bien promptement. (bis)
Faut boire une tisane…

 

4.
— L'homme, je n'ai pas grande soif, (bis)
Car l'eau me rend malade...

 

5.
— Il faut chercher le médecin, (bis)
Le meilleur de la ville…

 

6.
Quand le médecin fut venu, (bis)
Il sut la maladie...

 

7.
— Il faut lui faire un bon bouillon, (bis)
Un bouillon de bourrache…

 

8.
— L'homme, si je viens à mourir, (bis)
Enterre-moi à la cave…

 

9.
Les deux pieds contre la paroi, (bis)
La tête sous la guille...

 

10.
Toutes les gouttes qui tomb'ront (bis)
M'arroseront la langue…

 

11.
Filles, qui allez souvent au vin, (bis)
Ne tordez pas la guille*…


Source : Joseph Canteloube - Anthologie des Chants Populaires Français, t. 3 page 288

Origine : Philibert Le Duc, Chansons et lettres patoises, page 21 et air n° 12
lequel indique d'après un manuscrit de 1749.

Quan lo be-n hom' vinci du beu,
Trovi sa fénna ivra;
etc.

Canteloube n'a pas pu s'empêcher d'en modifier légèrement la musique…

*guille : duzet, petite broche de bois, que l'on tourne ou que l'on tord, pour boucher le trou qui sert de robinet.